« Conséquences de la WLTP pour la conversion

WLTP est un terme qui apparaît de plus en plus souvent lors des réunions, mais que signifie-t-il? Et quelles conséquences a-t-il pour la conversion des véhicules utilitaires légers en, par exemple, une cabine d’équipage ? Y a-t-il de nouvelles procédures pour les enregistrements dans la 2ème phase, de nouveaux risques apparaissent-ils ou y a-t-il également des effets positifs associés à cette nouvelle méthode d’essai ? En tant que spécialiste de l’homologation, Snoeks Automotive a approfondi la question pour trouver des éclaircissements à ce sujet.

En bref, qu’est-ce que le WLTP ?

La WLTP, ou Worldwide Harmonized Light Vehicle Test Procedure, est la nouvelle méthode d’essai permettant de déterminer les émissions de CO2 des véhicules légers. À compter du 1er septembre, le règlement WLTP entrera en vigueur pour tous les véhicules utilitaires légers en Europe dont la masse en ordre de marche est inférieure à 2 585 kg. Cela signifie que tous les véhicules utilitaires nouvellement vendus à partir de cette date devront satisfaire aux nouvelles directives afin d’obtenir un numéro d’immatriculation. Seuls les véhicules qui relèvent du régime du stock résiduel en seront temporairement exemptés, nous y reviendrons plus loin dans cet article. La nouvelle méthode d’essai WLTP remplace l’actuel essai NEDC et est beaucoup plus réaliste, stricte et étendue que son prédécesseur.

Quel est le changement le plus important pour la conversion ?

Le changement le plus important pour l’industrie de la conversion est que l’équipement optionnel est désormais également inclus dans la détermination des émissions de CO2. Trois facteurs doivent être pris en compte à cet effet : le poids, la résistance au roulement et la surface frontale. Dans les pays où les émissions de CO2 sont liées à la taxe sur une voiture neuve, cela peut avoir des conséquences sur le prix de vente. Dans les autres pays où la valeur du CO2 des véhicules est liée à la taxe routière, les nouvelles réglementations affectent principalement les coûts d’utilisation finale. L’ampleur de ces conséquences n’est pas encore claire, car les gouvernements n’ont pas encore déterminé quel est l’effet sur la taxe sur les véhicules. Nous ne savons donc pas s’il s’agit de quelques euros ou de montants importants ».